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samedi 24 novembre 2012

Energie Eolienne

C’est une grande constante lors des portes ouvertes de notre moulin, une question qui revient à chaque visite :
“Vous allez produire de l’électricité et la revendre à EDF ???”
C’est une question qui nous surprend à chaque fois. Nous avons un moulin à vent qui produisait de la farine et nous l’avons retapé dans l’esprit d’autrefois, et avec l’objectif de produire de la farine à nouveau. Nous sommes d’ailleurs très proches de notre but. J’y reviendrai. Quelle drôle d’idée de penser qu’on va pouvoir revendre de l’électricité au réseau ! Et encore plus de croire qu’on peut en tirer du profit.

Par contre, nous avons envisagé la production d’un peu d’électricité, non pas pour alimenter notre maison, encore moins pour la revendre à EDF - les gens rêvent s’ils s’imaginent que c’est rentable avec un moulin à vent - non, si nous en produisions un peu, ce serait dans le but de faire tourner des machines à l’intérieur du moulin. À savoir, notre petit “Moulin du Tyrol” et ses bluteries.  Car bien que nous soyons très proches de la fin de la restauration du moulin, il nous reste un très gros chantier, celui de la remise en état de la machinerie originelle : le montage du rouet, qui est restauré mais en attente d’être installé, et toutes les transmissions qui feront tourner les deux anciennes meules - encore à restaurer - et leur bluteries - encore à reconstruire. C’est un gros chantier, mais aussi une grosse dépense que nous ne pourrons peut-être jamais assumer. Par contre, en attendant, ce petit Moulin du Tyrol remplira très bien son office et fera de la farine.

Jean-François a donc commencé à installer le matériel nécessaire à alimenter ce petit moulin en énergie grâce au vent et aux ailes de notre moulin. Une génératrice couplée à l’arbre moteur est déjà en place.
Mais nous nous sommes immédiatement heurtés à une difficulté majeure : l’irrégularité du vent, en direction, mais aussi en vitesse.  
Pour ce qui est de la direction, Jean-François a installé un programme informatique qui oriente  directement le toit face au vent. Mais qui fonctionne grâce à un petit moteur... électrique. Le projet de l’alimenter grâce à la production électrique du moulin est à l’étude. 

Pour démarrer les ailes d’un moulin - ou d’une éolienne, le problème est le même - il faut une énergie de départ. Elle peut être mécanique, comme le faisaient les anciens meuniers qui lançaient les ailes de l’intérieur du moulin en les tournant à la main. Mais c’est lourd, et quelquefois insuffisant, comme dans le cas où le vent ne souffle vraiment pas fort. 
Ou dangereux si le vent souffle fort et que le moulin s’emballe.

C’est alors qu’une grosse question s’est posée à Jean-François : comment se fait-il que les grosses éoliennes qu’on voit maintenant pousser partout dans nos campagnes, défigurant des paysages idylliques comme ceux de notre magnifique Parc Régional Loire Anjou Touraine, comment se fait-il que les ailes de ces éoliennes tournent continuellement  malgré le manque de vent, même les jours où les ailes de nos Moulins d’Anjou n’arrivent pas à se mettre en mouvement tant le vent est faible, et comment se fait-il que leur vitesse soit constante ? Notre petit moulin ne tourne jamais à vitesse constante, c’est impossible et évident à tous ceux qui fréquentent le vent dans notre région, pour faire de la voile, du parapente, de la montgolfière... le vent est instable. On ne peut pas compter sur lui. Il faut faire avec ses sautes d’humeur, faire la sieste quand il ne souffle plus mais surveiller les ailes des moulins dès qu’il se réveille. Les anciens meuniers le savaient bien puisqu’ils doublaient souvent leur moulin à vent d’un moulin à eau dont la roue tourne bien plus régulièrement avec le courant.

Seule explication : l’éolienne utilise de l’électricité pour se maintenir à la bonne vitesse et tourner par petit temps. Mais quelle électricité ? Celle qu’elle produit ou celle du réseau ??? La question reste posée, ainsi que la rentabilité de ce genre de machine si elle doit consommer sa propre production ou celle du réseau nucléaire pour fonctionner.
Pour notre part, nous sommes maintenant bel et bien convaincus que le seul système que ces engins réussissent efficacement à alimenter, c’est celui des lobbies de leurs constructeurs qui n’ont pas l’air de se poser beaucoup de questions sur la rentabilité de leurs engins ni de leur impact sur l’environnement ou la santé des riverains.

Et quand un moulin à vent tombe en ruine, même si c’est très triste aux yeux des amoureux des moulins que nous sommes, il reste toujours un moulin à vent, et il sera toujours une “belle” ruine. Peut-on en dire autant de ces immenses tours de béton ou de métal . Que deviendront-elles dans dix ans, dans vingt ans ? Transformeront-elles nos jolis paysages ligériens (ou autres ) en paysages d'apocalypse parsemé de tours dégradées, de pales qui pendouillent lamentablement ? On peut se le demander. 
Y a-t-il un “programme” de démantèlement de prévu ? J’en doute ! L’exemple des centrales nucléaires le montre bien : “on” ne sait pas quoi faire des déchets, et “on” ne sait pas quoi faire de ces centrales si on les arrête. Alors que fera-t-”on” des vieilles éoliennes ??? 
Ça craint !

Pour en revenir à notre moulin, il nous faut donc envisager un système pour pouvoir utiliser son énergie mécanique - celle fournie par le vent - et la transformer en énergie électrique suffisante et constante pour faire tourner le petit Moulin du Tyrol !
Le projet est actuellement à l’étude et sert de programme de travail pour l’année 2013 à une classe de BTS d’Angers.
La suite..... à venir !

vendredi 24 août 2012

Rencontre au gré du vent

Un belle rencontre par ce matin d'Août  lumineux et calme, quelques heures avant la chaude canicule qui nous abrutit depuis quelques jours...


La montgolfière de Mickaël, des Montgolfières d'Anjou se posait justement dans le champ récemment moissonné tout près du moulin. C'est un spectacle magnifique dont nous ne nous lassons pas, mais que notre petite Radja n'apprécie toujours pas davantage et nous le fait bien savoir en aboyant vigoureusement contre ces intrus dans SON ciel. Nous sommes donc toujours prévenus bien à l'avance du passage de ces jolis ballons colorés et nous avons pu admirer l'atterrissage de tout près cette fois.

dimanche 24 juin 2012

Une armoire électrique de commande d'automatisme

Hier Jean-François pouvait être fier de lui, et surtout il était très content. Il a enfin réussi à monter son armoire électrique de commande d'automatisme en haut du moulin.
Cette armoire est montée sur coulisseaux qui permet de la monter et de la descendre à volonté pour permettre un accès aisé pour intervenir à l'intérieur.



Je lui laisserai expliquer le fonctionnement de cette armoire ainsi que sa destination. C'est un chantier qui lui a pris presque un an !!!

jeudi 14 juin 2012

Palais des Soie

Le Moulin de la Lussière accueillera dès ce soir un couple de Poules Soie grises et une poule Soie fauve. Leur joli poulailler se trouve sous le cerisier et meuble très agréablement ce secteur resté vide et un peu triste jusqu'à présent.
Pour en savoir plus clic ici

mardi 29 mai 2012

Travaux du moment

Le gros projet actuel concerne le montage du rouet sur l'arbre-moteur, ce qui n'est pas une mince affaire car les "fenêtres" dans laquelle les montants du rouet doivent pénétrer et traverser l'arbre ne sont pas encore percées... Nous n'avions pas eu le temps de le faire avant le montage du toit, et le faire en place est maintenant un peu plus compliqué. Mais notre "meunier en chef" Jean-François finira bien par trouver une solution. Ce qui lui manque le plus, c'est le temps...
En attendant le dernier étage du moulin est difficilement accessible aux visites et nous ne pourrons pas ouvrir en juin pour les Journées nationales des Moulins.

Le second gros projet concerne l'automatisation du moulin. Je ne saurais trop vous en dire plus car j'avoue ne pas y comprendre grand chose. Ce que je peux en dire c'est que Jean-François passe des heures sur son logiciel de calcul et qu'il est loin d'en avoir fini avec cela. Le but visé étant si j'ai bien compris de mettre au point un système couplé à la girouette pour mettre le moulin face au vent et régler l'ouverture des ailes.
En attendant, la prise de tête est certaine !

Notre girouette étant tombée lors de la dernière tempête, nous en avons commandé une nouvelle qui viendra bientôt prendre sa place sur le toit. Je ne manquerai pas de filmer la séquence...

samedi 25 février 2012

Le rouet du Moulin de la Lussière

Le chantier de restauration du rouet de notre Moulin avance doucement. Après le démontage du vieux rouet sur l'ancien arbre moteur, démontage réalisé avant la dépose du vieux toit, Jean François a repris les pièces une par une pour les restaurer. Il a fait cela avec de la résine spéciale grâce à laquelle il a pu remodeler chaque pièce et lui redonner sa forme d'origine. Les pièces constituant le disque du rouet sont actuellement prêtes à être montées. Les deux axes sont également presque prêts. Il s'agit de deux grosses poutres en chêne qui viennent s'encastrer dans l'arbre moteur et tiendront le rouet en place.
Il ne reste plus qu'à fabriquer les aluchons. Nous ne reprendrons pas les anciens qui risquent de ne pas être assez solides.

L'ancien rouet. Clic sur la photo pour voir le diaporama


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