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vendredi 14 novembre 2008

Les moulins à vent de Saint-Georges-des-Sept-Voies

On ne le croirait pas, mais en cherchant un peu, j'ai retrouvé la trace de 7 moulins à vent sur notre commune.

Il y a bien sûr notre magnifique moulin-tour, le Moulin de la Lussière.

Tout près, à moins de 500 mètres, il reste le massereau du Moulin de la Hutte, à Gaigné, ainsi que les bâtiments du "Moulin Bonneau", du nom de son meunier. 

Il y a aussi le Moulin de l'Échaudiet, près de l'Hélice Terrestre de Jacques WARMINSKI, à l'Orbière.

Moins connu, le petit cavier enfoui sous les broussailles, au-dessus du village de Le Grez.

Et complètement disparus, les Moulins de la Butte et le "Moulin Cassé". Ce dernier n'est plus qu'un souvenir dans la mémoire de nos anciens, car il n'en reste même plus les pierres...

Peut-être y en a t-il d'autres. Je vais continuer mes recherches.

On m'a aussi parlé d'un moulin à eau. Mais où se cache t-il ???


Pour en savoir davantage sur ce magnifique patrimoine, voir les photos, consulter leur histoire,rendez-vous sur le site de Saint-Georges-des-Sept-Voies !



dimanche 19 octobre 2008

Un Moulin à Poivre au Moulin de la Lussière

Vous vous souvenez, ce cadeau dont je vous ai parlé,
celui qui nous a été offert le 21 septembre 2008, 
à la Journée du Patrimoine   ?

Eh bien, il s'agissait d'un Moulin à Poivre.

Drôle d'idée, 
direz-vous, 
mais allez le voir, ce Moulin 
et vous verrez que ce cadeau est somptueux !!!

Il vient de Nidevelle.

Cliquez sur la photo pour voir le mini-film que nous lui avons consacré.
Et surtout, ne vous fiez pas aux apparences...
La réalité n'est pas toujours ce qu'on croit, cette photo vous le prouvera !

Bonne visite !

mercredi 24 septembre 2008

21 septembre 2008 : Journées du Patrimoine au Moulin de la Lussière

Quelle belle journée nous avons eue là !
Du soleil à profusion, de la joie et de l'amitié.
Des visiteurs charmants dans l'ensemble.

L'expo a connu un beau succès. 

La "Crêperie Celtique" aussi. 
Il faut dire que les crêpes étaient délicieuses, 
et l'accueil de Hervé et Domi très chaleureux.

D'ailleurs, nous en avons bien profité à midi.
Nous nous sommes bien régalés, 
ainsi que le soir, avec les crêpes et galettes à emporter.

L'aile sur le terrain a permis à tout le monde de bien comprendre comment on peut facilement ouvrir et fermer les quatre voilures à la fois, ainsi que l'amélioration que ce système Berton a apporté dans la vie des meuniers qui n'étaient plus obligés de grimper dans les ailes pour "carger" les voiles, et à risquer ainsi leur vie !

Quand à la visite du moulin, bien qu'il ne soit pas terminé, et loin d'être opérationnel, elle connaît toujours un aussi grand succès, à notre grand plaisir.Jean-François a réussi à installer à temps des rampes aux escaliers, pour assurer une meilleure sécurité. C'est ce qui a permis à des personnes qui n'avaient pas pu monter auparavant de tenter enfin la "grande escalade" !

Nous avons également reçu un magnifique cadeau 
qui a fait l'admiration de tout le monde. 
Mais il mérite un article à lui tout seul, 
et je vous en parlerai la prochaine fois.

Nous espérons que notre prochaine ouverture sera aussi sympathique. 
L'expo ouvrira peut-être ses portes en décembre, 
pour offrir de beaux cadeaux de Noël. 
Quand au Moulin, il accueillera à nouveau ses "fans"
 à l'occasion du prochain Printemps de Moulins. 

Nous espérons que cette fois notre presse régionale fera l'effort de publier les informations qu'on lui fait parvenir sur nos superbes Moulins d'Anjou et sur le petit patrimoine local ! Les gens étaient très déçus de ne pas avoir trouvé d'informations dans les journaux. Heureusement que grâce à notre Président de l'Association des Amis des Moulins d'Anjou, notre correspondante de Gennes a fait paraître un petit entrefilet, il a permis à quelques personnes de nous trouver. C'est bien dommage que la presse n'aie pas aidé ainsi un patrimoine qui a bien du mal à survivre et que les gens aiment autant.


Photos de Elyane et de Georges, que nous remercions vivement

Voici les coordonnées de nos amis crêpiers
La Crêperie Celique - 24 rue Abel Boutin Desvignes 
 49130 Les Ponts de Cé
02 - 41 - 79 - 33 - 56  ou 06 - 83 - 27 - 57 - 91
email = guillo.herve@wanadoo.fr

vendredi 19 septembre 2008

journées du Patrimoine au Moulin de la Lussière

Voilà donc le grand jour qui arrive !
Demain verra notre "Première", comme au théâtre.
L'expo est prête, le terrain propre et rangé et le soleil au rendez-vous.
Que souhaiter de plus ?

Pour nous trouver, savoir ce qu'il y a à voir :



mercredi 10 septembre 2008

Comment ça marche, une aile de moulin ?

Si vous avez lu l'article d'hier, vous savez comment cette pauvre aile cassée est arrivée au Moulin de la Lussière.

Après bien des recherches, nous n'avons toujours pas trouvé les vis de diamètre 8 mm et 3,5 cm de long. Alors, une fois de plus, Jean-François a fait la démonstration de sa créativité : il a bidouillé, et monté les lattes comme il a pu.

Et ça fonctionne.

Donc, pour la journée du Patrimoine, le 21 septembre, nos visiteurs pourront enfin voir une aile de près.

Car franchement, s'il faut aller voir ça là-haut, il y a de quoi attraper le vertige !

Vous voulez savoir ce que ça donne ?
Cliquez sur la photo, et regardez cette vidéo !





mardi 9 septembre 2008

Une aile au Moulin de la Lussière ?

Une aile, OUI !!!




Sur le terrain, pas encore au Moulin !


Dommage !


Mais on peut rêver !

C'est beau, non ?



Il s’agit toujours de l’aile du Moulin de la Garde d’Avrillé. 


Les ailes de ce magnifique moulin étaient tombées, comme  malheureusement cela arrive trop souvent.


Trois étaient déjà au sol.


La dernière pendait lamentablement, 

encore accrochée à l'arbre-moteur par les tringles métalliques du mécanisme Berton. 


Elle risquait à chaque coup de vent de dégringoler sur la maison voisine.


Il faut dire que ce moulin est totalement enclavé dans une zone de maisons.


C'est un magnifique petit moulin cavier, 

perché sur sa masse et dominant les alentours. 

Le voir ainsi sans ses ailes est très triste.


Pour éviter une plus grande catastrophe, 

le meunier a proposé à Jean-François de lui donner les ailes, 

à condition qu'il se débrouille pour les enlever.


Et nous voici donc partis pour une opération de sauvetage !!!


Diaporama


mercredi 3 septembre 2008

Basile, Le "LUNIER" du Moulin

Notre Moulin aime les artistes. 
Depuis plus de 30 ans, maintenant, 
il s'est toujours arrangé pour s'en entourer.

Il y a d'abord eu Olivier, Pierre, et toute leur bande...
Ils jouaient de la musique, et organisaient des "Festivals d'été" 
dont les habitants du village de la Lussière 
et des environs nous parlent encore aujourd'hui.
Olivier habite maintenant près d'Angers, 
il compose toujours des chansons, 
et il joue toujours de la musique 
pour le plus grand bonheur du public...
... et le sien !

Et certains des participants de ces Festivals sont restés des amis du Moulin.
Ils viennent régulièrement le voir.
Certains étaient même là, pour le montage de sa nouvelle coiffe !
Merci à eux pour leur soutien et leur amitié à notre Moulin !




Puis il y a eu François, le frère d'Olivier.
François est peintre. 
Il fait de superbes toiles et des magnifiques Trompe-l'oeil 
dont il a orné les murs de plusieurs châteaux. 
Lui aussi continue sa carrière, mais dans le Sud-Ouest.

Olivier et François avaient certainement leur "Muse", 
comme tout bon artiste qui se respecte !

Le Moulin, lui, n'a pas de Muse pour l'aider et l'inspirer. 
Mais par contre, il a un "LUNIER".
Comment je le sais ?
Mais tout simplement parce qu'Il obtient toujours ce qu'Il veut !
Et comme Il est en pierre, en belles pierres de taille de tuffeau,
qu'Il ne peut pas se déplacer, ni parler, ni chanter, ni peindre.....
Il envoie son "LUNIER" !

Le "LUNIER" du Moulin de la Lussière s'appelle "Basile".

Basile, il est comme les "Éons" des physiciens,
comme les "Trous noirs" des astrophysiciens....
On ne le voit jamais !

Alors, comment savons-nous qu'il existe ?
Comme les "Éons", comme les "Trous noirs",
qu'on ne voit  pas, non plus !
On connaît leur existence grâce aux effets qu'ils ont sur le monde.

Basile, il est comme ça !

Quand il a compris que Olivier, Jean-Marc et François 
ne pourraient pas s'occuper du Moulin plus longtemps, 
il leur a présenté Jean-François.
Jean-François, qui a eu le coup de foudre et fait tout ce qu'il peut
 pour lui rendre sa beauté et sa fierté d'autrefois ! 

Basile, c'est le meilleur ami de Jean-François. 
Il ne le laisse jamais tomber !

Quand on est en panne d'idées,
TOC ! il nous envoie quelqu'un qui en a une sublime !

S'il nous manque un matériau impossible à trouver !
BING ! Quelqu'un arrive pour nous dire qu'il ne sait pas quoi faire....
justement du "truc" qui nous manque !
Ou l'article de journal (on ne l''achète jamais...) qui en vend...

Parfois, il nous surprend.
Il nous envoie quelqu'un avec un "cadeau"  dont nous ne savons que faire.
Mais au bout du compte, parfois longtemps plus tard,
on se rend compte que c'était "juste" ce qu'il nous fallait
pour compléter une partie de notre projet !
C'est ce qui s'est passé avec Solange et son rosier !
Grâce à ce rosier, nous avons maintenant un secteur de notre jardin 
qui était resté longtemps en friche,
qui a trouvé son âme !
Sans Solange, sans ce rosier, 
jamais nous n'aurions pensé à faire ce secteur de cette manière.
C'est devenu le coin le plus vivant de notre terrasse !
Merci, Solange,
et merci Basile, qui a su l'inspirer !
J'ai un mini film en réalisation sur ce petit coin de Paradis...
à découvrir bientôt !



Mais, me direz-vous,
un "LUNIER",
c'est quoi exactement ???

Exactement ?
Je ne sais pas !
Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'un "LUNIER",
c'est un LUtin-meuNIER" !
LU - NIER !

Oh ! Il y en a sûrement dans les autres moulins !
Quand vous irez visiter les magnifiques moulins de notre région,
ne manquez pas de poser la question au Meunier !
Je suis sûre qu'il aura mille et une anecdotes à vous raconter sur son "Lunier" !

Et quand vous visiterez nos magnifiques Moulins,
ouvrez bien grand vos yeux,
vos oreilles,
tous vos sens...
Vous verrez, entendrez ou sentirez peut-être une manifestation de son Lunier, 
un éclat subtil de lumière,
un son étrange et inattendu,
un petit courant d'air qui vous picote !

Remerciez alors le Lunier pour son travail, pour le soutien qu'il apporte à son Meunier dans sa lourde tâche de faire revivre et d'entretenir les magnifiques Moulins de notre région !



jeudi 21 août 2008

Décidément, les montgolfières aiment les moulins !

Cette fois, ce n'est pas le Moulin de la Lussière, 

à Saint-Georges-des-Sept-Voies, 

qui a vu arriver les Montgolfières, 

mais bien le Moulin du Bourgdion, 

à Saint-Rémy-la-Varenne ! 

Nous en avons compté plus de cinquante, 

dans le soleil couchant.

Un très beau spectacle...



mardi 19 août 2008

Diaporamas

Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment avec le serveur MobilMe que nous utilisons pour stocker nos photos, mais les diaporamas semblent disparaître de notre site au bout de quelques jours. 

Nous allons essayer de les transférer sur PICASA qui semble poser moins de problèmes.

Le point sur les chantiers

Aujourd'hui, notre chalet est terminé, il ne reste plus qu'à étendre un peu de gravier sur le sol pour le rendre plus praticable. 
Des petites tables et chaises de jardin permettront à nos visiteurs de se reposer dans le calme de notre petit jardin.
Voir le diaporama dans le message précédent.

Le chantier de restauration intérieure de la tour avance bien. 
C'est Elyane que s'y colle, avec un ami, pendant que Jean-François s'occupe des travaux d'aménagements extérieurs. Il reste en effet beaucoup de choses à ranger et à remettre en état, après le passage de la grue il y a un an. (diaporama du montage du toit, le 24 août 2007, bientôt en ligne sur le site www.moulindelalussiere.fr, patience !) 

Les joints des deux niveaux supérieurs sont creusés et l'étage du bas est à moitié fait. Mais nous avons eu la mauvaise surprise de découvrir qu'il y avait beaucoup de dégâts sous les camouflages de crépi. Il faudra que Jean-François remédie à cela, mais ce ne sera sans doute pas avant le printemps maintenant. Dans le cas de gros trous de cette sorte, il lui faudra d'abord consolider la maçonnerie et refaire les pierres apparentes avant qu'on puisse rejointoyer. Et cela prend beaucoup de temps. 



La tour ne sera donc pas finie pour la Journée Européenne du Patrimoine, le 21 septembre, à notre grand regret.
Mais ce sont les aléas de la restauration privée. Nous faisons les travaux quand nous en avons le temps et les moyens...

Quant au chantier de la restauration de l'aile du Moulin de la Garde, d'Avrillé, il est en panne tout simplement parce que nous n'arrivons pas à trouver les vis nécessaires à sa restauration. Alors, si jamais vous savez où trouver ce genre de vis, des vis à tête fraisée, de diamètre 8mm et de longueur environ 35 mm, merci de nous le faire savoir !
Laissez-nous un message :

Nous vous en serons très reconnaissants.

samedi 16 août 2008

Bonne nouvelle !

Le chalet est terminé.
Le terrain est propre et rangé, accueillant.




Il reste encore quelques petites choses à ranger sur le parking, 
mais Jean-François est satisfait.

Il va pouvoir prendre un peu de vacances !






mercredi 6 août 2008

Une CABANE au CANADA

N'en déplaise à Fabien, mon beau-frère qui revient d'un long périple d'un an à travers le grand nord Canadien, les cabanes, il n'y en a pas qu'au Canada !

Il y en a une qui pousse sur le terrain du Moulin de la Lussière !
Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur l'image.





Et si vous voulez en savoir plus sur le périple de Fabien, allez visiter son site et son blog !

frissons et émotions garantis !

MONTGOLFIÈRES, le retour


Elles sont revenues !

Les Montgolfières !!!

Et cette fois, elles sont SIX !!

Là, vous les voyez ?



Est-ce qu'on peut les attraper, 
et les croquer,
comme les ballons de baudruche ???




Et voilà, elle se pose !
Sans doute près du Prieuré de Saint-Georges, 
derrière le petit bois.




Mais qui sont-ils, ces voyageurs du vent ?

Nous avons découvert qu'il s'agissait de Miguel et de son équipe des "Montgolfières d'Anjou".

Ils décollent de l'île qui est au milieu de la Loire, 
entre Gennes et Les Rosiers sur Loire,
à une dizaine de kilomètres à peine
à l'Est du Moulin.

Puis ils se laissent porter par le vent.

Si vous voyagez avec eux un jour,
Et si vous survolez notre moulin...

N'oubliez pas de faire des  photos
et de nous les envoyer pour notre blog !

vendredi 1 août 2008

Le film est arrivé !

OUI, 
ça y est,
 notre cinquième film est arrivé sur Youtube ! ! !

Cliquez sur la photo ci-dessous 
ou sur le lien à droite pour l'ouvrir,

et laissez-vous porter par le vent
et les aboiements joyeux 
ou furax ( ? )
de LOGAN et de notre petite RADJA...


mercredi 30 juillet 2008

Une histoire de ballons

Hier soir, notre repas a été interrompu par les aboiements frénétiques de nos labradors.

Surtout ceux de notre petite RADJA.

Seules deux choses peuvent la mettre dans cet état :

- le passage de ROXANE, son ennemie de toujours, femelle croisée labrador de notre voisin fermier, qui vient la narguer au grillage à chaque fois qu'elle passe en accompagnant le tracteur de son maître, parfois plusieurs fois par jour...

- soit... les montgolfières, dès lors qu'elles entrent dans son périmètre visuel, qui est fort étendu, comme vos avez pu le constater si vous avez visionné notre film "Tour d'horizon à 360 degrés".

En l'occurrence, hier soir, nous avons eu droit aux montgolfières.

Spectacle magnifique, au coucher du soleil !

Et cette fois, elles sont passées à l'aplomb du Moulin.

J'ai donc foncé chercher la caméra, et voici le résultat :


"Des montgolfières au moulin"
Un mini-film sur Youtube.

Bon voyage dans le monde merveilleux du Moulin de la Lussière 

où il se passe toujours quelque chose !





Jeudi matin:

Nous sommes désolés et déçus, il doit y avoir un problème de surcharge sur internet en ce moment, car notre film n'arrive pas chez Youtube.

Il faut s'armer de patience...

Ce sont les vacances sans doute !

lundi 28 juillet 2008

Un nom de domaine

Nous avons pris un nom de domaine, pour simplifier la vie des personnes souhaitant visiter notre site et notre blog.
C'est :
Notez-le dans un petit coin de votre agenda, ou de votre tête !

Si ça simplifie la vie des utilisateurs, je peux vous dire que ça n'a pas simplifié la mienne. J'ai passé un temps fou à essayer de rediriger le domaine vers le site. Et je ne suis pas sûre d'y être arrivée !

Donc, patience.... ça va venir !




jeudi 24 juillet 2008

Le site du moulin

Bien que loin d 'être terminé, et pas du tout aussi au point que nous le souhaiterions, notre site est maintenant en ligne.

Le temps de comprendre les mystères de l'informatique, et entre autres, pourquoi ce qu'on fait sur l'ordinateur n'est pas forcément ce qui apparaît à l'écran...

Le temps de récupérer les photos des travaux et de finir de constituer les albums de la restauration...

Le temps de faire la série d'articles purement techniques... il va falloir attendre que Jean-François ait le temps de s'en occuper, cet hiver peut-être. 
Mais il y tient ! Il a tellement cherché ces informations qu'il tient à partager son expérience avec tous les restaurateurs de moulins qui le souhaitent. 

N'hésitez pas à laisser un mail avec vos questions !
La réponse pourrait faire l'objet d'un message du blog. 


Bienvenue sur notre site !



mardi 22 juillet 2008

Tenons et mortaises, une base de charpente solide

Le toit d’un moulin-tour a beau être de forme conique, avec un cercle à la base, il repose toutefois sur une base rectangulaire. 

Cet immense socle est formé de grosses poutres qui serviront également de support à l’ensemble arbre-moteur/ailes/rouet. 

Outre le poids déjà important de cet ensemble, ce socle devra supporter les forces considérables générées par la poussée du vent sur les voiles et la rotation de l’arbre. Il devra aussi être suffisamment résistant pour supporter sans déformations les nombreuses rotations du toit lors des mises au vent de l’ensemble.

C’est donc une pièce maîtresse très importante pour l’avenir d’un moulin à vent.

L’ancienne base de notre structure était complètement effondrée. Nous avions pensé la remanier, mais elle n’aurait jamais pu tourner, et nous aurions condamné notre moulin à l’immobilité. 

C’est inconcevable, un moulin immobile !

Du coup, il aurait été inutile de lui remettre son “volant” (arbre/ailes) car nous ne voulions pas en faire un “faux” moulin, un “moulin-silhouette”. 

Nous ne savons pas jusqu’où nous pourrons mener notre restauration, mais nous avons pris la décision de donner à notre moulin la chance de retrouver un jour sa gloire passée, c’est à dire, de pouvoir un jour moudre de nouveau de la farine.

Nous voilà donc partis pour la première tranche des travaux de construction d’une charpente neuve : la base !

Les bois sont sur le terrain, 
la superbe tronçonneuse et son système de guidage sont aussi arrivés. 
Jean-François s’est donc mis au travail.

Pour assembler tout ça, 
il lui fallait faire des découpes dans les extrémités des poutres. 
Des “tenons”, qui entrent dans des” mortaises”. 



Voici, à l’aide d’un diaporama, la démonstration de son travail et de sa technique.



vendredi 18 juillet 2008

Une tronçonneuse pour tout faire

C’est très joli, un toit et des ailes qui tournent. Mais quel travail pour en arriver là !

 Il avait aidé Jean-François à les mettre en place sur leurs supports de parpaings. Maintenant, il ne restait plus qu’à assembler tout ça. Ce qui signifie, faire tout un tas d'opérations complexes allant de la taille des mortaises à l'assemblage des bois, leur ajustement, le boulonnage, etc...

Voici le chantier tel qu'il se présentait 
après le départ de Patrick.





Autrefois, à l’époque où notre moulin a été construit, c’est à dire, sans doute vers 1836, les charpentiers utilisaient des instruments manuels. Ils n’avaient pas d’outils comme aujourd’hui, des perceuses, meuleuses, visseuses...

Lors d’un voyage au Canada, au contact des forestiers, Jean-François avait découvert une technique particulière pour travailler le bois qui lui convenait davantage que l’utilisation des outils traditionnels et lui permettrait d’avancer plus rapidement le chantier.

Les canadiens avaient mis au point une sorte de système de guidage monté sur la tronçonneuse, et avec cet outil, ils faisaient des merveilles. 

Il a donc commencé des recherches sur Internet, et a fini par trouver un fournisseur en France qui lui a vendu le dernier système en sa possession. Il ne restait plus qu’à l’installer sur la tronçonneuse et à se mettre au travail.

Voici cet appareil qui a été l'outil principal de Jean-François durant les 2-3 ans qu'ont duré le chantier de construction de la charpente. Il est actuellement disponible ICI. (Société Binetruy)





Et, à titre d'information sur le fabuleux travail de nos ancêtres, voici un article de Wikipédia présentant le métier et les outils du charpentier avant la mécanisation.

mardi 15 juillet 2008

Un toit qui tourne

Maintenant que vous savez qu'un toit de moulin, ça tourne, vous devez vous demander COMMENT cela se passe...

Dans le cas des moulins caviers ou chandeliers, toute la "cabane" tourne sur un pivot vertical . C'est une vraie prouesse technique. Il suffit pour s'en rendre compte de visiter la galerie de photos du site des Moulins de France (voir les liens)

Mais la coiffe d'un moulin tour repose sur un "chemin de roulement", au sommet de la tour. Autrefois, le toit reposait sur des patins en bois. Les frottements étaient énormes, et le meunier devait déployer des efforts considérables pour faire tourner sa toiture.

Voici en général comment il opérait : il s'appuyait le dos contre la queue (guivre) du moulin, puis il poussait de toutes ses forces, à reculons.




Un toit de moulin, avec les ailes équipées du système Berton, cela pèse de dix à douze tonnes !!!
Je vous laisse imaginer la suée qu'attrapait le pauvre meunier !

J'ai d'ailleurs connu des meuniers contemporains, propriétaires de moulins restaurés, qui se sont découragés d'avoir autant de mal à tourner leur toit.

Lorsque nous avons fait notre tournée de visites de moulins, pour préparer la reconstruction de notre toit, la plupart des meuniers nous ont parlé de cette difficulté.

Alors, Jean-François a réfléchi à la manière dont il pourrait résoudre ce problème.
Il y a réfléchi longtemps... mais il a fini par trouver une solution :
1°) Il fallait réduire au maximum les frottements.
2°) Il a équipé le toit d'un moteur.
J'expliquerai dans un autre message le détail de ces travaux.

Et, cerise sur le gâteau, l'ensemble fonctionne grâce à une télécommande d'une portée de près de 100 mètres.

Et voici ce que ça donne, un toit de moulin qui tourne, au grand "dam" de notre petite RADJA qui a bien du mal à s'y habituer !


  Mini film Youtube : 
"Un toit qui tourne"




dimanche 13 juillet 2008

Tour d'horizon

Beaucoup de personnes l'ignorent, mais le toit d'un moulin à vent, ça tourne !

Quand il s'agit comme le nôtre d'un moulin-tour, il n'y a que la "coiffe" qui tourne. 

Lorsqu'il s'agit d'un moulin dit "cavier", comme le Moulin Gouré (voir liens), c'est toute la petite cabane en bois appelée "hucherolle" qu'on oriente face au vent. 

Et lorsque c'est un moulin du type "chandelier", comme le Moulin du Patouillet, près de Coutures (49) ou le Goislard, à La Ménitré (49), ou encore, les grands moulins de l'Eure, du coup, tout le moulin tourne sur un minuscule petit socle. 


Mais POURQUOI fait-on tourner le toit ?

Tout simplement parce qu'il faut que les ailes soient face au vent pour tourner convenablement. Si le vent prenait les ailes à rebrousse poil, ça conduirait à la catastrophe. 
Tout pourrait s'arracher.

C'est la raison pour laquelle, comme le dit la chanson, le meunier ne pouvait pas se permettre de dormir quand son moulin était en route. 
Il devait surveiller :
1°) L'orientation du moulin face au vent
2°) La vitesse de rotation, qu'il pouvait régler en ouvrant et fermant la voilure...

...et bien d'autres choses, mais ce n'est pas notre propos d'aujourd'hui.

Quelle que soit la technique utilisée, 
un toit de moulin qui s'oriente face au vent, 
c'est toujours émouvant et spectaculaire.

Et la vue de la haut est magnifique !!!

Pour vous la faire partager, 
nous avons tourné un petit film qui vous offre un 
Tour d'horizon à 360 degrés
du panorama entourant notre moulin. 




jeudi 10 juillet 2008

Du bois et un Nain


Au Moulin de la Lussière,
 nous avons un Nain de jardin.
Mais si, c'est vrai !
Un véritable Nain de jardin.
Vous ne me croyez pas ?
Vous vous dites que JAMAIS
Elyane et Jean-François
 n'auraient mis un Nain dans leur jardin ?
Et pourtant, c'est un fait.
D'ailleurs, le voici.

Il est "KITCH", pas vrai ?

Nous ne savons pas grand chose de lui. 
Même pas son nom !
D'ailleurs, si jamais il vous le disait, 
quand vous viendrez nous rendre visite,
 n'hésitez pas à nous le confier !
 Nous l'écrirons dans notre blog !


Par contre, je peux vous raconter COMMENT il est arrivé au Moulin.



Restaurer un moulin à vent, ce n'est pas une mince affaire.
Chaque étape est une véritable aventure, un challenge permanent.
Et généralement, un parfait parcours du combattant.

Lorsque notre terrain a été prêt, nous avons lancé le chantier 
 "Restauration de la charpente".

Dans un premier temps, il a fallu relever toutes les cotes de l'ancienne charpente.
Jean-François a fait cette démarche à plusieurs reprises. 
Il avait sans cesse besoin de vérifier. Une seule petite erreur et le toit aurait été plus grand ou moins grand que le haut de la tour !
Une catastrophe !!!
Voilà pourquoi il vérifiait sans cesse !
Pour celui qui ne l'a jamais fait, je peux vous dire que c'est déjà toute une affaire. 
Une tour de moulin, c'est rond... et la charpente est donc cônique. 
Et un cône, ce n'est pas un volume avec lequel on est habitué à travailler.

Mais le plus difficile, c'est de trouver les matériaux.
À toutes les étapes de notre restauration, c'est ce qui nous a posé le plus de problèmes.
Il fallait beaucoup de poutres en chêne. 
Des grosses, pour la base de la charpente, des plus fines, pour les montants.
Et en particulier, une poutre d'une bonne dizaine de mètres de long, sur une section de près de un mètre, pour fabriquer l'arbre-moteur, celui qui entraînera les ailes.

Les fournisseurs locaux n'en avaient pas. Pas assez longs, pas assez vieillis...
Les recherches sur Internet nous donnaient bien des résultats, mais loin, cher...

Et puis un jour du printemps 2003, par HASARD, bien que nous ne croyions plus du tout au HASARD, depuis que nous avons commencé notre restauration, Jean-François tombe sur le HIC que nous ne recevons pas chez nous, et que nous ne lisons donc JAMAIS
C'est le journal des petites annonces du Saumurois.

Et là ! Une annonce juste pour nous ! Tout ce qu'il nous fallait !
Nous avons pris contact avec l'annonceur : Patrick.

Patrick habite aussi un moulin, un ancien moulin à eau, entre Montreuil-Bellay et Loudun. 
Il est forestier. Il élève des bois, qu'il coupe en poutres, ou planches, puis vend aux particuliers.
Il avait EXACTEMENT tous les bois qu'il nous fallait pour monter notre charpente. 
MÊME la grosse poutre destinée à l'arbre.
Et il nous les livrait !
Alors, nous avons fait affaire.
Puis il nous a emmenés visiter son moulin.

À ses heures perdues, Patrick devait "chiner" pas mal, vu tout le bric-à-brac qu'on pouvait voir un peu partout. 
Mais le clou de la visite, ce fut l'un de ses greniers. 
Il y avait là, alignés au garde-à-vous comme à l'armée, dans la pénombre, sur pas loin de 7 colonnes de 20 rangs tout un "régiment" de Nains de jardins. 
Tous les mêmes, parfaitement alignés.
C'était complètement Surréaliste !
J'ai explosé de rire !
Et nous avons continué notre visite. 
L'emplacement de la roue, ce qu'il restait des biefs...
Puis nous avons pris rendez-vous pour la livraison et nos sommes partis.

Jean-François était rassuré. Il avait ses bois !
Alors, il a pu commencer le chantier.

Nouvelle prise de cotes...
Dessin au sol de l'emplacement du futur toit.
Construction de plots de béton devant soutenir les parpaings sur lesquels la charpente sera construite.
Montage des plots en question ...
Nous étions prêts pour recevoir les bois.

Un jour d'Août 2003, par cette si grande canicule, Patrick est venu nous livrer nos bois avec sa remorque. 
Mais la première chose qu'il descendit, ce fut un NAIN de JARDIN !!!!
Et devinez quoi ?
Il alla le planter au coin de notre terrasse, là où il est toujours aujourd'hui !
Vous comprenez donc pourquoi ce Nain est devenu un hôte de marque du Moulin de la Lussière et qu'il le restera !

Patrick aida ensuite Jean-François à décharger ses bois.
Ils ont installé les énormes poutres sur les socles au fur et à mesure.
La descente de la poutre du futur arbre-moteur a été la plus délicate. Ils s'y sont pris à plusieurs reprises, en s'aidant des crics hydrauliques de nos camionnettes.
Les poutres des futurs montants de charpente ont été stockées dans la cave-tunnel.

Puis tout étant en place, Patrick est reparti dans son pays de contes de fées... en nous laissant son ami le Nain Anonyme et Rebelle !

Depuis, il surveille notre nurserie de plantes et joue avec les oiseaux qui ne manquent pas de venir lui tailler une bavette pour notre grand bonheur à tous !



Diaporama : "Du bois et un Nain"


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